Le vélo-cargo (<3)

La classe intergalactique

En revenant des Pays-Bas, on n’a pas voulu rentrer les poches pleines de bulbes ou de weed. Trop classique. Notre souvenir des Pays-Bas est légèrement plus encombrant…

Couple bienheureux, portés par leur BB. Est-ce que ce monde est sérieux ?

Quelques chiffres : BB -comme Brigitte Bardot ou BaBboe… à vous de voir- nous a coûté la modique somme de 1800€. C’est cher l’adoption, il faut le savoir. Il mesure 2m55 et pèse son poids (à vue de nez entre 40 et 60 kg à vide, nous ne savons d’ailleurs pas comment le peser). Il a une autonomie d’environ 70 km (très dépendante de la charge et du relief).

Artisan à vélo sur fond vert

Idéal pour le vélotaf comme vous pouvez le constater. On peut même y glisser son caméraman portatif pour documenter le trajet.

On a dit plus haut que ce cargo est légèrement encombrant. Comme souvent, on a acheté avant et on a réfléchi après. Mais comment diantre allons nous le ramener en France ¿?

La première solution envisagée fut bien sûr de ne jamais rentrer et de continuer à vélotaffer aux Pays-Bas. Le seul hic c’est que Myriam a craqué devant la perspective de devoir manger de l’Amsterdamer pour le restant de ses jours. Une deuxième option c’était de le revendre et de repartir bredouille. Non je plaisante. Dans la vraie deuxième option, Pierre devait ramener le cargo à la force de ses mollets jusqu’en France, au lieu de buller toute la journée à épier ses voisins de camping. En planifiant un peu tout ça, en regardant les opportunités d’hébergement sur la route, le plan définitif fut le suivant : rouler jusqu’en Allemagne, y dormir et prendre le train jusqu’à la frontière le lendemain, et atterrir à Metz. Dormir un peu et filer sur Nancy pour livrer le BB à nos amis d’EDEN qui en avaient besoin pour un évènement autour des vélos originaux. Le jour J, Pierre se leva (étonnamment tôt), perdit un peu de temps à bailler aux corneilles puis partit. Tout allait bien, mais une fois passé Arnhem, un petit jeu imperceptible dans le pédalier commença à prendre des proportions inquiétantes. Le moteur qui n’était plus serré, finit par se débrancher tout seul dans un mouvement brutal de précession. C’en était trop. Pierre dégaina son GSM intelligent et s’en alla quérir sa douce à la rescousse. On vous épargne les détails du retour mais ce fut palpitant.

Finalement, BB est rentré dans Roue. Un échec personnel pour Pierre et la nécessité de rentrer en train pour Myriam qui n’avait plus sa place dans la voiture…

Pour le coup, on a mis le volant à droite, c’était plus pratique comme ça.

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